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Management participatif définition : 7 clés pour engager vraiment

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Temps de lecture 5 min

management participatif définition

Tout manager qui souhaite impliquer durablement ses collaborateurs a un réel intérêt à comprendre la définition du management participatif. Imaginez une réunion où toute votre équipe ne hoche pas simplement la tête mais participe VRAIMENT, où chaque collaborateur prend la parole pour exprimer ses idées et, où les désaccords ou conflits se transforment en discussions constructives. Bien plus qu’un concept théorique, le management participatif transforme chaque collaborateur en un acteur de la réussite. Mais comment ? C’est exactement ce que nous allons voir dans cet article. Nous vous partageons les outils pour appliquer ce style de management.

C’est quoi un style de management participatif ?

La définition simple

Le management participatif est un style de management qui implique le collaborateur dans la fixation d’objectifs, la prise de décision, la résolution de problèmes, et donc, l’action ! Chaque collaborateur se sent co-responsable des performances de l’équipe et ose agir.

Le sentiment de responsabilité généré par le management participatif contribue également au développement de l’intelligence collective et à la culture de l’innovation.

Mode de management participatif ou collaboratif : quelles différences ?

La différence entre ces deux modes de management en entreprise vient principalement du niveau de contrôle et d’autorité des managers

Les deux approches encouragent certes la participation et l’implication de chaque collaborateur dans son travail mais à des degrés différents.

Dans un style de management participatif, les collaborateurs sont impliqués dans les prises de décisions et peuvent donner leur avis mais la décision finale reste dans les mains des managers. Même s’il est différent, le rapport de hiérarchie persiste. 

Le style de management collaboratif, lui, place tous les collaborateurs et managers au même niveau. L’objectif est de limiter les cloisonnements entre les différents niveaux de hiérarchie d’une entreprise pour tendre vers une structure plus horizontale. Les décisions sont prises de manière collective et chaque membre de l’équipe a le même poids.

Pourquoi adopter un management participatif ?

Un style de management qui fait agir

Parce qu’une image vaut mieux que 1 000 mots, nous vous proposons cette mise en situation vécue par beaucoup de managers. Entre l’envie de tout contrôler ou le « laisser-faire » par peur de démotiver, le management participatif propose une 3ème voie en entreprise.

Les dernières recherches scientifiques sur la motivation 

Avec la définition du management participatif, nous avons vu que vos collaborateurs sont responsabilisés et vraiment engagés dans leurs missions quotidiennes. Cette culture d’entreprise présente d’autres avantages. Grâce à la confiance et à l’autonomie accordées aux collaborateurs, le management participatif permet également d’accroître la motivation intrinsèque.

A l’opposé de la motivation extrinsèque qui est nourrie par des facteurs extérieurs, la motivation intrinsèque est une motivation profonde et durable. Les collaborateurs se sentent animés par leurs missions et éprouvent une réelle satisfaction à effectuer leurs tâches.

💡Les grands principes de la motivation intrinsèque

Le mode de management participatif repose en effet sur les grands principes de la motivation intrinsèque :

1. Le sens en présentant le pourquoi et la vision claire qui permettent de donner envie de prendre part à un projet “plus grand que nous” au sein de l’entreprise.
2. La maîtrise en permettant aux collaborateurs d’utiliser leur expertise, d’évoluer et d’apprendre au fil de leurs missions. 
3. L’autonomie en acceptant de déléguer et de mettre en oeuvre les idées des collaborateurs.

Les avantages du management participatif sur le long terme

Impliquer les collaborateurs dans le processus décisionnel, les écouter et leur donner de l’autonomie permet également de : 

  • Renforcer le sentiment d’appartenance et l’engagement.
  • Stimuler l’intelligence collective. En laissant la liberté à chacun d’exprimer ses perspectives et ses idées, les décisions peuvent être prises de manière plus éclairée. Ce système encourage également l’innovation. 
  • Développer les Soft Skills de toute l’équipe. La communication et la collaboration étant 2 valeurs fortes de la définition du management participatif, l’équipe apprend à résoudre des problèmes ensemble, mais aussi, à s’écouter pour gérer les conflits et faire avancer les projets. 
  • Faire rayonner la marque employeur en promouvant un mode de management ouvert et respectueux. 

Comment développer le management participatif et faire agir ?

7 Best Practices pour comprendre comment fonctionne le management participatif

En théorie, la définition du management participatif c’est facile. Mais en pratique, quelle est la marche à suivre en entreprise ?

  1. Construire un climat de confiance pour créer une sécurité psychologique et un environnement où les collaborateurs osent prendre des initiatives. Cela implique une communication ouverte et positive, une écoute active, de la considération et du temps avec ses collaborateurs.
  2. Donner du sens avec une vision claire sur le long terme pour que chaque collaborateur comprenne son rôle et ce qu’il peut apporter au projet et à l’entreprise.
  3. Déléguer et accompagner en acceptant de ne pas tout contrôler et en autorisant le droit à l’erreur. Le manager se positionne ici comme un leader qui peut conseiller et orienter le collaborateur. La responsabilité est partagée et le collaborateur participe à la prise de décision sur ses projets.
  4. Favoriser le travail d’équipe pour bénéficier de l’intelligence collective, de la créativité et encourager l’innovation pour résoudre les problèmes.
  5. Faire grandir ses collaborateurs de manière individuelle et collective grâce à une implication et une participation accrues dans les prises de décisions stratégiques. 
  6. Féliciter les réussites pour valoriser chaque collaborateur et améliorer l’estime de soi.
  7. Apprendre à recadrer et à réguler en permettant au collaborateur de se corriger rapidement, de gagner en maîtrise et de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de son travail. Le bon recadrage nourrit la motivation intrinsèque du collaborateur.

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Les Softs Skills indispensables dans une culture d’entreprise participative

Pour mettre en place cette définition du management participatif en entreprise, le manager est une des pièces maîtresses ! Une gestion participative implique donc de développer un certain nombre de compétences managériales

1. Adoptez une communication positive

Les pensées dictent le comportement et notre comportement influence celui de son interlocuteur… 

Pour faire simple, si nous n’apprécions pas notre interlocuteur, nous risquons d’être négatifs à son égard. Notre visage se ferme et impacte directement le collaborateur face à soi. A contrario, si nous nous concentrons sur une de ses qualités, nous sommes plus enclins à lui trouver des points positifs et à renvoyer des signaux positifs. 

Comme son nom l’indique, la communication positive consiste à communiquer de manière consciente et positive. Elle permet d’influencer de manière positive nos messages et les comportements de nos collaborateurs. C’est donc une qualité importante pour que le manager puisse se positionner en leader, instaurer un climat favorable aux échanges constructifs et impliquer ses équipes. 

 

Exemple de communication positive 
Non Oui
Tu m’énerves Je préfère garder mon sang froid
Ce n’est pas clair Je souhaite vérifier ma compréhension, peux-tu reformuler ce point stp ? 
Je ne suis pas d’accord j’ai un avis différent
Pas de soucis  entendu, c’est noté
Tu ne comprends rien Je préfère préciser ce point pour m’assurer sa bonne compréhension
Je ne souhaite pas changer ce process C’est un challenge ! Quels seraient les avantages ? 

 

2. Formulez des demandes assertives : exemple concret en entreprise

Qui dit management participatif, dit potentiellement avis divergents et confrontation. Pour apprendre à prévenir et à gérer les conflits en entreprise, l’assertivité est une arme redoutable. C’est également un excellent outil pour dire non et formuler des réponses négatives. Cette Soft Skill est la clé pour apprendre à s’exprimer et à défendre son point de vue tout en respectant celui de son interlocuteur.

Voyons, en pratique, comment formuler une demande assertive avec notre expert pédago’ Yohan : 

3. Développez le feedback

Qu’il soit positif ou négatif, le feedback est un des autres piliers de la définition du management participatif. Comme vu précédemment, le cadre reste important. Le manager doit faire un retour à chaque collaborateur pour ses succès, mais aussi, en cas d’échec ou difficultés. En cas de succès, le feedback est un excellent outil d’encouragement et de motivation. En cas d’échec, le feedback est un excellent outil pour accompagner de manière constructive le collaborateur et le faire grandir au sein de l’entreprise. Un bon retour doit toujours être objectif et factuel.

💡Les 5 étapes du feedback

  1. Ouvrir le dialogue de manière positive et introduire le feedback,
  2. Exposer des faits (positifs ou négatifs) et leurs impacts,
  3. Écouter son collaborateur,
  4. Féliciter et encourager avec un feedback positif ou rechercher des actions correctives avec un feedback d’amélioration,
  5. Annoncer les prochaines étapes de suivi.

Quels sont les outils pour développer ce mode de management ? 

Les 5 bonnes pratiques pour managers

La définition du management participatif donne envie ! Vous voulez appliquer ce type de management au sein de votre entreprise ? Nous vous donnons une liste non exhaustive pour embarquer tous vos collaborateurs vers ce travail d’équipe :

  1. Créer des moments de partage avec toute l’équipe via des réunions d’équipe, des groupes de travail, des canaux de communication dédiés à l’équipe… 
  2. Proposer des outils collaboratifs comme notion, trello, google drive… 
  3. Planifier des moments privilégiés avec chaque membre de l’équipe comme des one to one, des points d’étape, des entretiens individuels…
  4. Être garant de la bienveillance, une écoute et des bonnes conditions de travail au sein de l’équipe.
  5. Se former aux différentes Soft Skills requises pour être un bon manager et un bon leader.

Le livre sur la motivation de Daniel Pink

La vérité sur ce qui nous motive de Daniel Pink permet de comprendre ce qui motive vraiment les collaborateurs aujourd’hui et les secrets derrière une équipe performante. Daniel Pink fait partie du prestigieux classement mondial des penseurs les plus influents en business. Grâce à des études scientifiques et des exemples concrets du monde d entreprise, comprenez les 3 éléments clés de la motivation pour mieux manager une équipe : recherche de sens, autonomie et désir d’être bon dans son métier.

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