Comprenez la définition du leadership & excellez dans votre rôle

Qu’est-ce que le leadership ? Il est communément associé au management, aux dirigeants ou à des qualités personnelles tels que le charisme ou l’autorité “naturelle” d’une personne. Mais est-ce que la définition du leadership se limite vraiment à un statut ou à des traits de personnalité particuliers ? N’ y a-t-il qu’un seul type de leadership immuable ? C’est exactement les questions auxquelles nous allons répondre.

Quelle est la définition du leadership ?

Le leadership est la capacité d’une personne à guider, influencer et mener intentionnellement un groupe vers un objectif commun. Le travail collectif est une notion clé dans la définition du leadership car un leader sait qu’il ne peut réussir seul sa tâche. Il sait donc rassembler et mobiliser plusieurs personnes autour d’un but et d’une vision claire.

D’un point de vue extérieur, le leadership peut aussi se mesurer au sentiment ressenti au contact de cette personne meneuse lors d’un projet. 

Et notez que même si le mot « leader » peut se traduire par « chef » en français, avoir du leadership n’est pas toujours synonyme de manager et/ou de personnes ayant du « pouvoir ». 

Quels sont les 5 types de leadership ?

Le leadership transformationnel 

Inspiration, ouverture d’esprit et créativité ! Tels sont les 3 mots qui définissent ce type de leadership. Son but est d’élargir le prisme de réflexion de chaque personne impliquée dans le projet. Pour ce faire, il communique une vision claire de l’objectif et encourage le développement personnel de chacun. Ce type de leader croit en sa vision et incarne ses valeurs. 

Pour que ce type de leadership fonctionne, le leader doit faire preuve d’écoute, d’empathie et d’inclusion. Chaque membre doit se sentir libre de développer ses idées. Cette méthode est idéale pour créer une certaine ébullition et motiver l’équipe. Mais il faut faire attention à ne pas tomber dans la sur-stimulation et épuiser ses collaborateurs, ce qui, a contrario, pourrait créer du stress. 

Le leadership transactionnel

Le système du bâton et de la carotte, ça vous parle ? Et bien, c’est ainsi que l’on pourrait résumer le leadership transformationnel. Le rapport entre le leader du projet et les collaborateurs se base sur un système de récompenses et de sanctions. Si les personnes atteignent leurs objectifs, elles sont récompensées. Mais dans le cas inverse, elles sont sanctionnées.

L’avantage de ce type de leadership est que chacun a une vision claire de sa mission et de ses objectifs. En revanche, il peut rapidement brimer toute créativité, engendrer de la frustration et/ou un sentiment d’injustice. L’intelligence collective et la motivation du groupe peuvent en pâtir. 

La définition du leadership autocratique ou autoritaire

Le leadership autoritaire reprend le schéma vertical et centralisé. La personne identifiée comme leader prend les décisions de manière unilatérale. Ici, les collaborateurs ne sont pas toujours consultés ou écoutés. Le leader part du principe que son opinion est meilleure et, parfois, il ne prêtera pas l’oreille aux avis divergents (ce scénario ne vous rappellerait pas la définition du biais cognitif de confirmation ?) . 

Ce type de leadership ne peut être accepté que si le leader est identifié comme un réel expert du sujet ou si le rapport hiérarchique est bien plus élevé. L’avantage est que la prise de décision est rapide. Ce fonctionnement peut aussi être préféré pour les décisions difficiles. Par contre, il sera plus compliqué de motiver ses collaborateurs et d’obtenir leur adhésion. Un cadre trop fermé peut aussi limiter la créativité. L’organisation se prive alors de solutions innovantes. 

Le leadership délégatif 

Cette définition du leadership délégatif est littéralement le contraire d’un leadership autoritaire. Ici le leader laisse une totale liberté aux membres du projet dans leur prise de décision. Il ne suit que de loin le projet et ne donne presque pas de directives. Il a une entière confiance en son équipe et les estime capables de mener ou d’expérimenter un projet sans leader. 

Ce type de gestion peut fonctionner au sein d’une équipe experte et indépendante, maîtrisant l’art de la communication. En revanche, sans leader et sans supervision, la cohésion d’une équipe peut rapidement chavirer pour se diriger vers des conflits ou tensions. Selon les recherches de Lewin, ce laisser-faire peut aussi entraîner une baisse de productivité des équipes.

Le leadership participatif / démocratique

Collaboration, co-responsabilité, co-construction et échanges sont les credos du management participatif. Le leader se positionne comme un animateur qui va donner la parole aux collaborateurs et structurer les différentes idées. Il doit encourager les échanges et laisser libre cours à la créativité de l’équipe. Chaque membre occupe une place active dans le processus décisionnel du projet. 

Pour que ce type de leadership fonctionne, il est essentiel de mettre les collaborateurs dans un environnement de confiance et de sécurité où chacun se sent libre de s’exprimer. Pour que ce modèle fonctionne, le leader doit donc maîtriser une liste de Soft Skills comme l’inclusion, l’assertivité, l’écoute active ou la communication non violente. 

Cette manière de mener un projet est idéale pour bénéficier d’une réelle intelligence collective et innover. La considération de chaque membre est une très belle manière d’impliquer et motiver toutes les parties prenantes. Mais attention, pour que ce type de leadership fonctionne, le leader doit bien savoir cadrer le projet ! Cela évitera toute dispersion et lenteur d’exécution. Il doit également savoir embarquer toutes les personnes pour que le projet puisse avancer. 

Le petit bonus : Leadership tournant 

Ce style de leadership est aussi connu sous les noms de  leadership partagé ou de rotation du leadership. Ici, tous les collaborateurs peuvent assumer le rôle de leader à tour de rôle. Le leader d’un projet est déterminé en fonction de l’expérience et l’expertise de chacun à un instant T. C’est la personne la plus experte qui prendra le lead et non le manager ou tout autre responsable hiérarchique.  

Ce style de leadership est idéal pour renforcer la responsabilité et l’engagement des collaborateurs. C’est également une belle manière de démontrer la confiance accordée à chaque collaborateur et de les accompagner à développer leur confiance en eux. Pour que ce style de leadership fonctionne, il est préférable que la culture d’entreprise soit tournée autour de la collaboration et de l’égalité. Des formations autour de l’écoute active et de l’assertivité peuvent également aider chaque collaborateur à travailler en groupe dans les règles de l’art. 

Quel est le rôle d’un leader en entreprise ?

Si nous reprenons la définition du leadership, le leader est la personne qui influence positivement un groupe pour l’emmener vers un objectif commun. Il doit assurer deux grandes missions.

Le rôle du leader dans un projet

Le leader doit donc savamment mixer des compétences humaines et business pour entraîner toute une équipe vers la réussite d’un projet. Même s’il n’est pas toujours dans l’opérationnel, son rôle est primordial tout au long du projet. Il doit notamment : 

• communiquer et expliquer clairement sa vision et le but final, 
• donner un sens au projet et aux actions, 
• développer la relation de confiance avec ses collaborateurs,
• créer les conditions de la sécurité psychologique,
• booster la confiance de ses collaborateurs,
• prendre des décisions si besoin. 

Comment définir les qualités clés du leadership

Être un bon leader n’est pas chose aisée. Cela implique la maîtrise d’un certain nombre de savoir-faire comportementaux, qui ne sont pas innés. Pour cette définition du leadership, nous avons sélectionné 5 grandes compétences clés à développer chez tous les leaders : 

La communication, la clé de la définition d’un bon leader

La communication est la base de tout ! Et qui dit bonne communication, dit aussi écoute active ! Un leader sait communiquer clairement et efficacement les objectifs et la feuille de route. En échange, il doit s’assurer que chaque personne ait bien compris le projet commun. Pour impliquer chaque collaborateur, il doit aussi prendre le temps d’écouter ouvertement les retours ou remarques de chacun. C’est une des clés pour que les individus se sentent considérés à leur juste valeur et aient envie de s’impliquer.

La confiance, la fondation du leadership efficace

Le leadership s’exprime à travers 3 niveaux de confiance : 

• La confiance en soi. Croire en ses projets et en soi est une des bases pour véhiculer un message clair et embarquer ses équipes. Elle permet aussi d’adopter un comportement exemplaire pour servir l’objectif.
• La confiance en ses collaborateurs. Elle est essentielle pour déléguer les yeux fermés, responsabiliser et promouvoir l’autonomie. Déléguer permet aussi de mettre en place un cadre de travail collaboratif. 
• Renforcer la confiance de ses collaborateurs. Un bon leader sait aussi faire grandir son équipe et encourage la montée en compétences de tous ses collaborateurs. Cela peut se traduire par des formations, une transmission de compétences en interne ou encore l’exécution de nouvelles tâches.

Le coaching et les encouragements pour booster son équipe

Pour que les collaborateurs s’épanouissent pleinement sur le chemin de la réussite, le leader doit créer un environnement sécurisant. Valoriser la prise d’initiative, mettre en avant les compétences personnelles et accepter le droit à l’erreur : telle est la conduite à adopter pour encourager chaque collaborateur à prendre part au projet commun ! Les mots d’encouragement sont aussi un bel outil pour booster la motivation de ses équipes tout au long du projet.

Le respect de tous pour un travail apaisé

La définition leadership ne rime pas du tout avec chef et plein pouvoir. Au contraire, pour embarquer les autres dans son projet, la considération envers chaque membre de l’équipe est extrêmement importante. Et avant d’être respecté, il faut bien sûr respecter les autres. Un bon leader sait que chaque personne a un rôle à jouer dans la réussite du projet. Il  reste humble et respecte chaque personne, peu importe son statut ou son expérience. Plus globalement, un leadership qui se définit par des valeurs de respect instaure un climat de confiance générale et est particulièrement utile pour apaiser des conflits rapidement.

L’influence, AKA la définition du leadership par excellence

Influencer positivement ! C’est l’expression utilisée dans notre définition du leadership. Mais qu’est-ce qu’un Leader influent ? Ici, elle se caractérise plutôt par la capacité à transmettre une vision et à motiver son équipe pour que chaque individu ait réellement envie de converger vers le même but. Un bon leader sait donc argumenter pour que chacun soit convaincu par les objectifs poursuivis. Cette influence est saine et nécessite une certaine intelligence émotionnelle.

Leadership vs management : quelles différences ?

Le manager a une position hiérarchique dans l’entreprise et des fonctions définies. Il doit superviser une équipe, donner des directives, contrôler les résultats… Un leader, lui, n’a pas forcément le statut de “chef” mais il sait inspirer et motiver les autres pour atteindre un objectif commun. Les leaders ne donnent pas seulement des ordres, ils montrent l’exemple et guident un groupe vers la réussite. 

Comment développer les Soft Skills d’un bon leader ?

Le leadership est une compétence comportementale qui peut se développer grâce à un travail sur soi-même, l’auto-formation ou la formation continue avec des experts.

Les 3 soft skills essentielles du leader

Cultiver son intelligence

L’intelligence se cultive tout au long d’une carrière. Faire de longues études ou des formations sur les Hard Skills ne suffit pas toujours. En tant que leader, faire preuve d’intelligence c’est : 

• parler avec clarté,
• développer son esprit de synthèse pour mettre en avant les messages clés,
• adapter son langage à chaque collaborateur,
• savoir se remettre en question,
• savoir résoudre des problèmes, 
• apprendre à apprendre.

Avoir du leadership est donc un travail de longue haleine qui nécessite de travailler quotidiennement sur plusieurs compétences clés. 

Développer sa gentillesse 

La définition du leadership n’est pas que basée sur de l’influence. Un bon leader doit aussi savoir faire preuve de gentillesse. Ça vous étonne ? Pourtant, l’écoute active, l’empathie, l’inclusion ou encore la pédagogie sont des qualités primordiales pour engager les individus dans un projet. Un bon leader doit apprendre à écouter, comprendre et respecter les autres même s’ils ne suivent pas les mêmes logiques de pensée. Il doit toujours reconnaître les qualités et efforts de chacun et les accompagner dans leur progression. 

Faire preuve de courage

Avoir du leadership c’est aussi assumer ses responsabilités. Le courage est une qualité de leader indispensable car elle permet de : 

• Exprimer des retours clairs et concis, 
• Partager ses réflexions, ses doutes et être sincère, 
• Savoir prendre des risques si besoin,
• Assumer ses décisions auprès du groupe et d’autres entités. 

Développer son leadership par la formation

Cet article sur la définition du leadership vous a peut-être mis l’eau à la bouche… Vous aussi, vous souhaitez développer le leadership dans votre entreprise ? Skillsday a la solution qu’il vous faut.

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